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Le ch’ti n’est pas le bienvenu !
Le
27 février 2009 aura lieu la 34ème cérémonie des César, secouée par
un semblant de scandale médiatique.
Cette
célébration sera probablement marquée par l’absence de Dany Boon qui n’a pas oublié de le
crier sur les toits. Tel un cavalier surgissant hors de l’ennui servant la
noble cause des acteurs comiques, il défend aussi bien son statut de nouvelle
star que celui de ses prédécesseurs. Son cheval de bataille semble s’épuiser
face à l’entêtement des organisateurs qui préfèrent se voiler les yeux face aux
grands succès populaires de ces quinze dernières années. Par conséquent, ce
boycott peut être considéré comme un snobisme avéré ou un réel désir de changer
les choses.
Dans
ce milieu à l’égocentrisme exacerbé, y’aura-t-il une place réservée au rire? Ne
privilégierait-il pas une tradition à couronner un cinéma dit sérieux?
Est-ce
alors un caprice de star ou une résistance légitime face un jury hermétique à
récompenser les comédies? Un employé de poste a-t-il moins de valeur qu’un Mesrine
meurtrier haut en couleurs? Nous sommes en droit de nous poser ces questions mais
je doute que l’issue de cette histoire trouve un dénouement aussi heureux que
le séjour de Philippe Abrams en terre bergueneuse.
La
route de la consécration semble très longue parfois vaine. Souvenez-vous que
Bourvil n’a jamais bénéficié de la célèbre sculpture métallique ou que Louis de
Funès n’a reçu qu’un César d’honneur. Le prix le plus précieux reste celui
décerné par le public. En définitive, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait
l’ivresse.
Hervé
Gaudin.
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