lundi 11 février 2013

CESARS PAS CLASSES

Source: purepeople.fr



Le ch’ti n’est pas le bienvenu !

 Le 27 février 2009 aura lieu la 34ème cérémonie des César, secouée par un semblant de scandale médiatique.
Cette célébration sera probablement marquée par l’absence de Dany Boon qui n’a pas oublié de le crier sur les toits. Tel un cavalier surgissant hors de l’ennui servant la noble cause des acteurs comiques, il défend aussi bien son statut de nouvelle star que celui de ses prédécesseurs. Son cheval de bataille semble s’épuiser face à l’entêtement des organisateurs qui préfèrent se voiler les yeux face aux grands succès populaires de ces quinze dernières années. Par conséquent, ce boycott peut être considéré comme un snobisme avéré ou un réel désir de changer les choses.
 Dans ce milieu à l’égocentrisme exacerbé, y’aura-t-il une place réservée au rire? Ne privilégierait-il pas une tradition à couronner un cinéma dit sérieux?
Est-ce alors un caprice de star ou une résistance légitime face un jury hermétique à récompenser les comédies? Un employé de poste a-t-il moins de valeur qu’un Mesrine meurtrier haut en couleurs? Nous sommes en droit de nous poser ces questions mais je doute que l’issue de cette histoire trouve un dénouement aussi heureux que le séjour de Philippe Abrams en terre bergueneuse.

La route de la consécration semble très longue parfois vaine. Souvenez-vous que Bourvil n’a jamais bénéficié de la célèbre sculpture métallique ou que Louis de Funès n’a reçu qu’un César d’honneur. Le prix le plus précieux reste celui décerné par le public. En définitive, qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse.

Hervé Gaudin.

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